Une histoire de cable

Le plus frustrant quand on reçoit un cadeau ou quand on se fait plaisir avec un achat coup de coeur, c'est de ne pas pouvoir l'essayer tout de suite. Eh bien, j'ai du attendre plus d'une semaine pour pouvoir voir quelque chose sortir sur l'écran de mon PC et qui soit issue de la carte. Le coupable est le port série.

Pour des raisons d'espace et de coût, les concepteurs de la "beagle" ont opté pour un connecteur IDC10 au lieu d'un classique port DB9 pour pouvoir se connecter. Le problème est que dans le commerce on ne trouve en général que des connecteurs null-modem DB9. Donc pour pouvoir fabriquer un cable qui s'adapte à la fois à la carte et à un PC, il faut s'armer de patience sutout pour quelqu'un qui n'a jamais touché un fer à souder comme moi.

Pour ceux que ça interesse, il suffit de brancher 3 fils sur les dix et le tour est joué.

Le chien est vivant

Cette semaine je viens de réaliser un rêve vieux de plus de 10 ans. Je viens d'acquérir ma première carte de développement. Elle répond ou doux nom de "beagle board". C'est vrai que beaucoup de gens la considèrent comme leur animal de compagnie. 

Pour célébrer cet événement important, j'ai décidé de vous faire partager mon expérience avec cette carte...on ne sais jamais cela peut créer des vocations...

Pour commencer, il faut d'abord que je vous présente la bête... Il s'agit d'une carte à base d'un SoC OMAP3530 de chez TI. Ce circuit est une vraie bête de course dans sa catégorie. Il contient le tout dernier Cortex-A8 de chez ARM qui peu tourner à 600 Mhz, en plus d'un DSP C64x. Le composant contient même un accélérateur graphique 3D.

En somme, c'est le type de SoC qui équipera les futurs smart phones haut de gamme. L'avantage de cette carte, c'est qu'elle n'est pas cher (10 fois moins cher que la carte de développement officielle) et qu'elle supporte pleins de distributions linux grâce à une communauté très active.

Prochainement, je vous raconterais mes premiers déboires avec la carte.